Quelles sont les meilleures manières d'utiliser le lait de chaux dans mes projets de bricolage ?
Je me demandais si certains d'entre vous avaient l'habitude de travailler avec le lait de chaux. J'aimerais l'utiliser pour des finitions murales et peut-être même pour traiter des bois extérieurs, mais je suis un peu novice. Y a-t-il des précautions particulières à prendre, des techniques spécifiques à maîtriser ou des dosages à respecter ? Tous vos conseils seraient les bienvenus !
Commentaires (16)
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C'est une excellente idée d'utiliser le lait de chaux! Pour les bois extérieurs, en plus de son aspect protecteur, il faut savoir que le lait de chaux a aussi des propriétés insecticides et fongicides naturelles. Ça peut aider à préserver le bois des parasites et des champignons, en plus de lui donner un aspect blanchi très sympa.
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Merci Sternenwald7 pour l'astuce sur les propriétés insecticides et fongicides, c'est bon à savoir pour mes projets extérieurs !
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Pour ceux qui débutent et cherchent une recette simple, cette vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=W-UZvWz2mrw[/video] explique bien comment préparer une peinture blanche à la chaux avec du lait. C'est toujours plus parlant en images. -
GrainFather62, merci pour le partage de la vidéo ! Je vais regarder ça de plus près. En parlant de vidéos, je suis tombé l'autre jour sur une chaîne YouTube d'un gars qui restaure des vieilles fermes en utilisant des techniques traditionnelles, c'est assez fascinant. Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre lait de chaux (petit moment d'humour pour détendre l'atmosphère !). Est-ce que quelqu'un a déjà expérimenté l'ajout de pigments naturels pour colorer le lait de chaux ? Je suis curieux de savoir quels résultats on peut obtenir.
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BatiAncien10, oui, c'est tout à fait possible de pigmenter le lait de chaux avec des pigments naturels! La terre d'ocre, par exemple, donne des teintes magnifiques et très douces. Le dosage est un peu au feeling, faut tester sur une petite surface d'abord pour voir si la couleur te convient après séchage, car ça éclaircit en séchant. Et surtout, utilise des pigments de qualité, compatibles avec la chaux, pour éviter les mauvaises surprises.
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Verdoyance31 a raison, la qualité des pigments c'est hyper important. J'ai testé une fois avec des pigments bas de gamme, la couleur était fade et ça n'a pas tenu dans le temps 😩. Mieux vaut investir un peu plus au départ, ça évite les déceptions 😉. Et l'ocre, c'est top, mais il y a aussi le sienne brûlée ou l'ombre naturelle pour des teintes plus terreuses et chaleureuses 🤎. N'hésitez pas à faire des essais sur des chutes avant de vous lancer sur vos murs ! 🎨
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Tellement vrai.
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Sanjar, quand tu dis finitions murales, tu penses à quel type de support exactement ? C'est pour de la pierre, du placo, autre chose ? Et pour le bois, tu as une essence en particulier en tête ? Histoire de mieux cerner les spécificités et adapter les conseils.
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Verdoyance31, merci pour ton attention aux détails ! Pour les murs, je pensais surtout à du placo existant dans une partie de la maison, et potentiellement de la brique dans une autre (une vieille cheminée que j'aimerais raviver). Pour le bois, j'ai surtout du pin Douglas en tête pour des bardages extérieurs, mais aussi quelques meubles en chêne que j'aimerais protéger avec un traitement naturel.
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Pour le placo, Sanjar, une sous-couche d'impression spéciale adhérence est INDISPENSABLE avant le lait de chaux, sinon ça risque de cloquer ou de fariner assez vite. Pour la brique, assure-toi qu'elle soit bien propre et dépoussiérée. Tu peux l'éponger légèrement avant d'appliquer le lait de chaux, ça favorisera l'adhérence. Et pour le pin Douglas, c'est un bon choix, mais prévois plusieurs couches fines de lait de chaux, car il a tendance à beaucoup absorber. Laisse bien sécher entre chaque couche.
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Théophile, tes conseils sont top, surtout l'insistance sur la sous-couche pour le placo. C'est le genre de détail qui fait toute la différence et évite bien des déconvenues. Pour la brique, l'astuce de l'éponge, c'est nickel aussi. En parlant d'adhérence, Sanjar, il faut aussi prendre en compte l'humidité relative de l'air lors de l'application. Si tu appliques par temps trop sec (genre en plein été avec un taux d'humidité inférieur à 40%), le lait de chaux risque de sécher trop vite et de mal adhérer, comme l'a souligné Théophile. A contrario, un taux d'humidité trop élevé (au-delà de 75%) peut ralentir le séchage et favoriser l'apparition de moisissures, surtout si le support n'est pas parfaitement sain. L'idéal, c'est de viser un taux d'humidité entre 50% et 70%. Tu peux utiliser un hygromètre pour mesurer ça facilement. Pour ma part, j'ai eu de mauvaises surprises en voulant aller trop vite sans tenir compte de ce paramètre ! Et pour le bois, l'idée des couches fines est excellente. Le pin Douglas, c'est une vraie soif, il boit tout ce qu'on lui donne ! L'application en plusieurs couches permet d'éviter les coulures et d'obtenir une finition plus homogène. Perso, je ponce légèrement entre chaque couche avec un grain très fin (genre 220) pour casser les fibres du bois et améliorer l'accroche de la couche suivante. Ça demande un peu plus de temps, mais le résultat est vraiment meilleur. Pour la protection des meubles en chêne, c'est une excellente idée d'opter pour un traitement naturel. Le lait de chaux va non seulement les protéger, mais aussi leur donner un aspect mat et légèrement patiné qui est du plus bel effet.
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C'est vrai qu'il faut pas négliger l'hygrométrie, EchoAlpha43 a raison. J'aurais tendance à dire qu'en dessous de 50% c'est vraiment la galère, ça sèche trop vite et ça pénètre mal le support. Au dessus de 70%, c'est le risque de voir des traces ou que la chaux ne prenne pas bien. Bon courage Sanjar, tu nous montreras le résultat ?
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Spatialys a parfaitement raison sur les seuils d'hygrométrie. Un truc tout simple pour s'en sortir quand l'air est trop sec, c'est d'humidifier la pièce quelques heures avant d'appliquer le lait de chaux. Un simple vaporisateur d'eau peut faire l'affaire, ou un humidificateur si vous en avez un. Ça permet de ralentir le séchage et d'assurer une meilleure adhérence. Et bien sûr, aérez bien pendant et après l'application pour éviter toute condensation excessive.
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Clairement, l'histoire de l'hygrométrie, c'est pas du flan. Spatialys et EchoAlpha43 mettent le doigt sur un point essentiel. Je me souviens d'un chantier où j'avais badigeonné des murs en pierre par une journée caniculaire, un vrai four. Résultat, la chaux a craquelé de partout. Une catastrophe. Depuis, je me suis équipé d'un hygromètre et je surveille ça comme le lait sur le feu. L'astuce du vaporisateur d'eau d'EchoAlpha43, c'est du vécu. Ça m'a sauvé la mise plus d'une fois. J'ai même vu des pros utiliser des brumisateurs industriels pour de grands chantiers. Mais attention à l'aération, comme le dit aussi EchoAlpha43. Un excès d'humidité, c'est la porte ouverte aux moisissures, surtout si le support n'est pas parfaitement sain. La chaux est respirante, certes, mais elle ne fait pas de miracles. En parlant d'humidité, j'ai lu quelque part que le taux d'humidité idéal pour l'application de la chaux se situe entre 50% et 70%, comme vous l'avez dit, mais que dans certaines régions particulièrement sèches, on pouvait monter jusqu'à 80% en humidifiant abondamment le support. Info ou intox ? Faudrait que je retrouve la source. Je crois que j'avais lu ça en faisant des recherches sur les propriétés antibactériennes et fongicides du mélange chaux-eau, vu que ça peut jouer sur l'assainissement des murs... Et Sanjar, surtout, montre-nous des photos de tes réalisations ! Ça serait super de voir le résultat et de profiter de ton expérience.
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Pour compléter ce que disait GrainFather62, si tu as des murs en pierre particulièrement secs et que tu veux vraiment monter à 80% d'humidité pour l'application, l'idée serait peut-être de faire un essai sur une petite zone cachée avant de te lancer. Comme ça, tu verras comment la chaux réagit et si ça ne crée pas de problèmes de moisissures par la suite.
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👍 Exactement ! 💯
Sanjar
le 30 Mars 2025